RETRAITES CRÉATIVES
ANCIENS RÉSIDENTS
DOMAINE DE BOISBUCHET
SAISON 2020
Programme de résidence créatives
La première saison de retraites créatives à Boisbuchet a accueilli un groupe d’artistes et de créateurs de diverses professions et nationalités. De jeunes étudiants à des professionnels de grande expérience, tous ont pu bénéficier, pendant une ou plusieurs semaines, de l’environnement naturel et des infrastructures de Boisbuchet pour réaliser leurs projets. Vous trouverez ci-dessous une sélection de certaines de ces expériences ainsi que les résultats qu’elles ont obtenus.
Originaire d’Allemagne, Ulrich Schrauth est un directeur artistique et un programmateur, travaillant dans les domaines de l’art immersif, de la performance théâtrale et du design d’installation.
Michiel et Aaron sont un couple d’artistes opérant à l’intersection entre l’architecture d’intérieur et l’ornementation par le biais de la scénographie, du design d’intérieur et de la conception de meubles.
Gaëlle Denis est une cinéaste franco-britannique qui travaille sur ses propres films, ainsi que sur des pièces d’opéra et de danse, des animations hybrides, et des projets CGI et multimédia.
Nathalie Mathoulin est une créatrice de bijoux, basée à Londres. Intriguée par les matériaux qu’elle trouve en se promenant, elle transforme ensuite ces matières premières en bijoux faits-main, sur mesure au cours de ses voyages.
Judith van der Boom et Gunter Wehmeyer sont des designers, des chercheurs et des conférenciers. Ils travaillent tous deux à Unidentified Facility, une plateforme de conception collaborative basée aux Pays-Bas. Ensemble, leur travail relie la pratique du design et l’éducation.
Charlotte Lardinois est une créatrice basée à Paris. À Boisbuchet, elle a expérimenté et testé différentes idées et matériaux dans son processus de travail.
Yana Yanakieva est une experte internationale du vin, basée à Bordeaux, France, avec 15 ans d’expérience dans l’industrie viticole française.
Gregor Kurschmirz travaille comme designer et artiste à la croisée de l’économie, de la culture et de la science, tandis que Raffaele Grompone est un scientifique, qui fait actuellement des recherches sur la vision par ordinateur. Ils collaborent souvent sur des travaux d’installation interactifs.
Lucía Grampone est une conceptrice de produits et une designer industrielle originaire d’Uruguay, qui travaille actuellement comme conceptrice de produits techniques. Elle est retournée à Boisbuchet pour se consacrer à son travail d’illustration.
La maison sauvage – Rester avec la nature
En 2020, le Domaine de Boisbuchet a organisé le concours La maison sauvage – Restez avec la nature. Cinq lauréats ont été accueillis pendant une semaine au Domaine de Boisbuchet, où ils ont pu travailler sur le projet proposé. Le concours était destiné aux étudiants en design et en architecture actuellement inscrits dans une université de l’Union européenne. Plus d’informations sont disponibles sur ce lien.
Marion Madrange est en troisième année de design de produits ADN à l’ESAD à Reims. Son projet lui a ouvert les portes du monde des couleurs.
Originaire de Belgique, Charlotte Goffette est diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design de Saint-Etienne. Son domaine de prédilection est le design de produits et d’espaces.
Aurelia Noudelmann est designer. Lors de sa retraite, elle a proposé une installation sonore en dialogue avec la biodiversité du domaine.
Le duo d’artistes Margaus Ballagny et Jeanne Tresvaux du Fraval vient d’être diplômé des Arts Décoratifs à Paris. À Boisbuchet, elles ont uni leurs convictions à travers un projet d’indépendance alimentaire.
Institute for Postnatural Studies
Pendant une semaine, le Domaine de Boisbuchet est devenu un laboratoire de l‘Institute for Postnatural Studies pour interroger et réfléchir sur l’idée de frontières dans l’époque contemporaine. Ils ont proposé des outils à travers différentes actions à partir desquels ils ont déployé de nouveaux cadres conceptuels et esthétiques qui actualisent la façon dont nous comprenons et nous mettons en relation avec le territoire.
L’imaginaire hégémonique que nous partageons en matière d’écologie se construit autour de certaines structures et hiérarchies, d’objectifs du paysage et du non-humain. Si les images, comprises dans toutes leurs complexités, sont ce qui façonne et ouvre nos relations avec ce qui nous entoure, la proposition de l’Institut tente d’élever d’autres imaginaires qui élargissent le concept d’écologie aux domaines de la découverte, du mystère et de la spéculation.
